Écrire, c'est comme jouer aux dominos mais avec des demi-mots. Il s'agit de les organiser de telle sorte que le premier tombant sous le regard d'un lecteur, il entraîne dans sa chute, un à un, tous les mots d'une histoire captivante. 

Patrick GauthierStorytelling
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Patrick Gauthier

Magister Artium Qui Tenet Calamum

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Rédaction sur mesure

Des solutions créatives, des prestations intellectuelles sur mesures et chaque fois décisives, de nombreuses habiletés exclusives... Une approche toujours inclusive.

 

Éloge de l'art

Fond noir.

Voix masculine dans silence sidéral:

... plusieurs scènes peintes à la fois au premier plan et à l'arrière-plan. L'élément central de la composition est un vaste champ où un homme se détend sous un grand arbre. Un autre homme est vu assis sous un arbre différent au milieu à droite de l'image...

Sur fond perdu. Debout devant un tableau, un homme vêtu d'une redingote de velours rouge brodée d'or et d'un pantalon de coton aussi sobre que sombre réfléchit.

Cadrage sur le tableau.

Au premier plan, un homme est agenouillée dans le champ, tandis qu'en haut à droite, une personne est assise sur une plage. Plusieurs scènes représentent des hommes avec des arbres en arrière-plan, y compris une où un homme est vu suspendu à un arbre. Une peinture frappante montre le corps d'un homme pendu à un arbre, tandis qu'une autre montre un arbre avec un homme à l'intérieur. Enfin, un homme est montré assis sur le sol dans une scène peinte en bas à gauche. Dans l'ensemble, cette image complexe dégage une atmosphère mélancolique et tranquille, les teintes chaudes et les décors naturels créant une sensation apaisante et nostalgique.

Une porte donnant sur le boulevard est ouverte, une onde parcourt l'espace redonnant couleur et netteté aux gens et aux choses. La redingote de l'homme est de cuir noir lorsqu'il incline la tète en diagonale sur sa gauche pour jeter un regard oblique vers l'origine de cette vague alors que le tintamare des personnalités présentes à l'événement recouvre son emprise sur la liberté de penser. Il se redresse puis d'un pas se retire, laissant place à une petite troupe d'artistes technologiques.


C'est à ce moment que Louis, un critique d'art réputé, fit son entrée dans la salle. Son visage était marqué par les années passées à étudier et analyser les œuvres d'art les plus diverses. Il portait un costume de lin beige impeccable et une paire de lunettes à monture dorée qui lui donnait un air d'intellectuel.

Il s'approcha de l'œuvre qui avait captivé l'attention de tous, un sourire entendu se dessinant sur ses lèvres. "Voici une pièce remarquable", dit-il, en levant un doigt pour souligner ses propos. "On peut voir plusieurs scènes se superposer, aussi bien au premier plan qu'à l'arrière-plan. Il y a notamment un homme qui se détend sous un grand arbre au centre de la composition, tandis qu'une femme est agenouillée dans un champ au premier plan. En haut à droite, une silhouette est assise sur une plage."

Il fit une pause pour permettre aux personnes présentes de suivre son regard. "Et il y a d'autres détails intéressants. Vous pouvez voir un homme suspendu à un arbre. Et là, un autre est enfermé dans le tronc d'un arbre. Ces images sont à la fois perturbantes et fascinantes. Elles sont le reflet d'une atmosphère mélancolique et tranquille. Les teintes chaudes et les décors naturels créent une sensation apaisante et nostalgique."

Juste au moment où Louis allait continuer son analyse, une femme d'une beauté frappante entra dans la pièce. Sa démarche était assurée et elle portait une robe de soie bleue qui contrastait avec les couleurs pastel de la salle. Sa peau mate resplendissait sous les feux des projecteurs, et son sourire rayonnant captivait tous les regards.

Louis, interrompu, se tourna vers la nouvelle arrivante. "Chère Madame," commença-t-il, surpris mais toujours souriant, "nous étions justement en train d'analyser cette œuvre. Quelle coïncidence de vous voir ici."

"Je suis une grande fan de votre travail, Louis," répondit-elle, un sourire taquin sur les lèvres. "Je ne pouvais pas résister à l'opportunité de vous entendre parler de cette peinture."

Après un éclat de rire partagé, Louis la regarda et lui demanda, "Et vous, chère Madame, que pensez-vous de cette œuvre ?"