Le début d’un long voyage

Sur le lit somptueux, tout semble conçu pour apaiser les sens. Les draps blancs, tissés à partir du coton le plus doux, semblent ne faire qu'un avec la mousse à mémoire de forme qui se plie délicatement aux courbes de leurs corps. Le gel rafraîchissant imbibe le tissu, créant une sensation délicieuse et apaisante au toucher. L'éclairage tamisé dépeint une atmosphère intime, comme une bulle de calme et de tranquillité, à l'écart du monde extérieur. En fond sonore, une mélodie douce et apaisante, à peine audible, tisse un fil invisible qui relie leurs âmes.

La femme, sans cheveux, n'en est que plus belle. Son crâne lisse est comme un bijou, reflétant la lueur des bougies qui dansent autour de la pièce. Sa peau est douce comme de la soie, sa texture une caresse pour les doigts qui l'explorent. Ses yeux sont une mer dans laquelle on se noie, une teinte de bleu si profonde que le monde semble disparaître.

L'homme, svelte et musclé, a une barbe courte qui donne à son visage une touche de masculinité brute. Son torse est sculpté, chaque muscle taillé avec une précision qui reflète des années de discipline et de travail. Ses yeux, d'un vert intense, sont pleins de promesses non dites, de secrets enfouis.

La main de l'homme s'aventure lentement, caressant le ventre de la femme jusqu'à l'intérieur de ses cuisses. Chaque toucher est un morceau de musique, chaque mouvement un vers de poésie. Il effleure délicatement l'endroit où le corps caverneux féminin se termine, juste à l'orée de son intimité. Ce lieu, où se concentrent tant de terminaisons nerveuses, est une symphonie de sensations qui se propagent dans tout son corps, comme une vague déferlante. Le clitoris, ce petit bouton de plaisir, se gorge de sang et de désir, témoin muet de l'excitation qui monte en elle. Les gémissements se font plus forts, la respiration plus saccadée. Chaque souffle est une affirmation du désir qui les consume, chaque gémissement un cri silencieux pour plus.

Et c'est alors que le monde se brise. L'image se déchire, comme un écran de télévision qui perd son signal. La femme, au cœur de ce tourbillon, regarde impuissante son amant se faire aspirer dans un autre univers. La déchirure laisse entrevoir un monde d'océans et d'îles, une promesse d'aventures et de mystères à venir.

Dans la dernière image, l'homme et la femme posent silencieusement, leur intimité oubliée face à la curiosité d'un photographe inconnu. Leurs visages, bien que visibles, sont indéchiffrables, des toiles vierges sur lesquelles se projettent nos propres sentiments et interrogations. Derrière eux, le paysage est flou, enveloppé dans une brume cinématographique qui laisse toute la place à leur mystère. Ils sont seuls, ensemble, dans un monde qui n'est plus le leur.

Écrire, c'est comme jouer aux dominos mais avec des demi-mots. Il s'agit de les organiser de telle sorte que le premier tombant sous le regard d'un lecteur, il entraîne dans sa chute, un à un, tous les mots d'une histoire captivante. 

Patrick GauthierStorytelling
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Patrick Gauthier

Magister Artium Qui Tenet Calamum

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