Patrick Gauthier

Dans une contrée où les mots ont le poids des batailles et la force des convictions, un enfant naïf errait, porté par le vent des questions sans réponses. Ses pas l'amenèrent un jour devant une vieille maison aux murs couverts d'histoires et de rêves inachevés.

Devant cette demeure se tenait un homme, Pierre Falardeau, un conteur des temps modernes, dont la plume était trempée dans l'encre de la révolte et du désir ardent de liberté. Son regard perçant semblait défier le monde, et dans sa main, un script de vie et de combat.

L'enfant, intrigué par cette figure de résistance, s'approcha timidement et demanda : « Qui es-tu, et quelles batailles livres-tu avec tant de ferveur ? »

Falardeau, le regard adouci par la présence de l'enfant, répondit : « Je suis un gardien des rêves oubliés, un soldat de la parole qui se bat pour que chaque voix puisse s'élever librement, sans chaînes ni barrières. »

L'enfant, assis à ses côtés sur le perron de la maison, écouta Pierre Falardeau lui parler de la beauté de la lutte, de l'importance de se tenir debout pour ses idées et de la force incroyable que représente l'unité dans la diversité.

« Mais comment puis-je lutter pour ce en quoi je crois ? Je ne suis qu'un enfant, » dit l'enfant, le cœur lourd d'une soudaine prise de conscience.

Falardeau, avec un sourire empreint de sagesse, répondit : « L'âge n'est qu'un chiffre, mon jeune ami. La véritable force réside dans le courage de poser des questions, dans la passion de chercher les réponses et dans la volonté de partager ton histoire. Chaque pas que tu fais est une marque sur le chemin de la liberté. »

Alors que le soleil se couchait, peignant le ciel de couleurs vives, l'enfant se leva, transformé par cette rencontre. Avant de partir, il promit à Falardeau de porter haut ses rêves et de ne jamais oublier que, même le plus petit des ruisseaux, peut un jour devenir une grande rivière.

Pierre Falardeau, regardant l'enfant s'éloigner, sut que le flambeau de la résistance avait été passé. Dans le cœur de l'enfant brûlait désormais le feu de la quête de justice, alimenté par les mots et les idées de ceux qui l'avaient précédé.

Ainsi se termine la fable de l'Enfant Naïf et Pierre Falardeau, nous rappelant que la lutte pour la liberté et l'égalité commence par le courage de rêver et la détermination de faire entendre sa voix, peu importe l'adversité.