Patrick Gauthier

Il était une fois, dans le vaste et diversifié royaume du Québec, un enfant naïf, curieux de comprendre les mystères de la vie et de la politique. Cet enfant, porteur de questions simples mais profondes, rencontra un jour Jacques Parizeau, un sage ancien leader, connu pour son intelligence et sa passion pour l'indépendance du Québec.

"Mon cher monsieur Parizeau," commença l'enfant, "pourquoi voulez-vous que le Québec soit un pays à part entière?"

Jacques Parizeau, avec un sourire bienveillant, s'agenouilla pour être à hauteur de l'enfant et lui dit : "Imagine, mon jeune ami, que tu as un magnifique jardin plein de fleurs et de légumes que tu aimes. Tu t'en occupes tous les jours, mais les règles pour le jardin viennent de quelqu'un d'autre qui ne voit pas ce que tu vois, qui ne connaît pas ton jardin comme toi. Comment te sentirais-tu?"

L'enfant, les yeux grands ouverts, répondit : "Je voudrais décider moi-même pour mon jardin!"

"Exactement," dit Parizeau, "c'est ce que nous ressentons. Nous aimons notre jardin, le Québec, et nous pensons que nous pouvons en prendre soin nous-mêmes, selon nos propres règles, pour qu'il fleurisse encore plus."

Mais l'enfant, toujours curieux, demanda : "Et si le jardin se retrouve sans eau ou si les grandes tempêtes viennent?"

Parizeau, touché par la perspicacité de l'enfant, répondit : "C'est là que réside le défi, mais aussi la beauté de l'indépendance. Nous apprendrons à collecter notre propre eau et à construire des abris solides. Et parfois, nous pourrions même découvrir que nous pouvons cultiver des plantes que nous n'avions jamais pensées possibles auparavant."

L'enfant, pensif, regarda Parizeau et dit : "Je comprends, monsieur. C'est comme apprendre à faire du vélo sans les roulettes. Cela peut faire peur, mais c'est aussi très excitant."

Parizeau éclata de rire. "Exactement, mon jeune ami. C'est parfois effrayant, mais l'excitation de ce que nous pouvons accomplir par nous-mêmes est bien plus grande."

Et ainsi, l'enfant naïf apprit une leçon précieuse sur l'importance de l'autodétermination et le courage de poursuivre ses rêves, même face à l'incertitude. Quant à Jacques Parizeau, il fut rappelé que les vérités les plus profondes sont souvent perçues à travers les yeux de l'innocence.

Et dans le royaume du Québec, les discussions sur l'avenir continuèrent, enrichies par la sagesse d'un sage et la curiosité d'un enfant.