Patrick Gauthier

Dans une contrée où les feuilles d'érable chantent au gré du vent, un enfant naïf, guidé par sa soif de connaître et de comprendre, se promenait au bord du grand fleuve. Sa route le mena jusqu'à un banc où se tenait un homme à l'allure modeste, le regard tourné vers l'horizon où le fleuve rencontre le ciel.

Cet homme, c'était René Lévesque, un bâtisseur de rêves et un artisan de changements, dont le nom résonnait dans le cœur des gens de cette terre comme synonyme d'espoir et de liberté. L'enfant, intrigué par la sérénité qui se dégageait de cet homme, s'approcha et, avec la franchise propre à la jeunesse, lui demanda : « Qui es-tu et que fais-tu ici, seul avec tes pensées ? »

René Lévesque, esquissant un sourire accueillant, répondit : « Je suis un homme qui a rêvé d'un monde meilleur, d'une société plus juste où chaque voix compte et où chaque personne peut s'épanouir. Je suis ici pour me rappeler que, malgré les tempêtes, le fleuve continue de couler, tout comme l'espoir ne doit jamais cesser de vivre dans nos cœurs. »

L'enfant s'assit à côté de lui, et ils commencèrent à échanger sur la vie, les rêves et l'importance de poursuivre ses idéaux, même face à l'adversité. René Lévesque lui parla de la beauté de la démocratie, de la force de la parole et du pouvoir du peuple à façonner son destin.

« Mais comment puis-je contribuer à ce grand rêve ? » demanda l'enfant, les yeux remplis d'une lumière nouvelle.

« En étant toi-même, en cherchant à comprendre le monde autour de toi et en t'engageant pour ce en quoi tu crois, » lui répondit René Lévesque. « Chaque geste de courage, chaque parole de vérité, chaque main tendue vers l'autre est une pierre ajoutée à l'édifice de notre avenir commun. »

Alors que le crépuscule enveloppait le monde de ses teintes pourpres, l'enfant se leva, prêt à marcher sur le chemin de la vie avec une vision renouvelée. Avant de partir, il se tourna vers René Lévesque et, avec un sourire empreint de gratitude, lui dit : « Merci, pour cette conversation, pour ton rêve. Je vais essayer, moi aussi, de bâtir un monde meilleur. »

René Lévesque, regardant l'enfant s'éloigner, sentit son cœur s'alourdir d'espoir. « Bonne route, jeune ami, et à la prochaine. Que ton chemin soit éclairé par les étoiles de tes convictions. »

Ainsi se termine la fable de l'Enfant Naïf et de René Lévesque, un récit nous rappelant que, peu importe notre âge ou notre origine, nous sommes tous capables de rêver et de contribuer à la construction d'un monde plus juste et harmonieux, guidés par nos idéaux et notre volonté d'agir.