« Seigneur, fais que je cherche à consoler plutôt qu'à être consolé; à comprendre plutôt qu'à être compris; à aimer plutôt qu'à être aimé. Car c'est en s'oubliant que l'on trouve. C'est en pardonnant que l'on reçoit le pardon. »
SAINT-FRANÇOIS D'ASSISE
De la même manière que nous pouvons nous sentir moins important, moins intéressant, il peut arriver que nous éprouvions un sentiment de supériorité vis-à-vis de quelqu'un. Encore une fois, ce mépris nous éloigne de notre vérité la plus belle, la plus intime. Ce que nous avons de mieux a besoin d'authenticité pour exister. S'éblouir de sa propre force au point de ne plus laisser de place à autrui pour exister n'est pas propice à une relation authentique ni même à une relation du tout. Lorsque nous sommes tenté de prendre la place d'un autre, de faire les choses pour lui, sous prétexte de l'aider ou d'aller plus vite, il nous faut nous interroger sur la satisfaction que cela nous procure. Au fond, nous trouvons souvent un manque de reconnaissance de ce que nous sommes: un besoin d'être reconnu que nous tentons vainement de satisfaire dans la comparaison. En changeant d'attitude, nous prenons la responsabilité de notre blessure et de notre blessure profonde. En aidant l'autre, nous devenons cette assistance, nous devenons la source, la force de cet amour... et nous savons que jamais plus nous n’en manquerons. Nous découvrons une nouvelle liberté à faire exister le véritable amour.
Je suis ton égal, je ne m'abandonne pas et conserve une relation authentique. Je ne me préoccupe pas tant de ce qui me manque, que d'être ce dont tu as besoin. Ainsi je trouve la liberté et le réconfort véritable et durable de l'amour éternel.