« Ce que j'ai toujours voulu faire, c'est créer en moi un certain espace pour que se produise la rencontre fondamentale. »      
     KENNETH WHITE     

Il peut arriver que nous nous réveillions en pleine nuit, en proie à une certaine forme d'angoisse, révisant scénarios et hypothèses, incapable évidemment de nous rendormir. Ces élucubrations mentales sont un moyen de fuir une peur que nous avons. Considérant cette peur, nous voyons si elle est fondée. Si c'est le cas, nous pouvons choisir d'agir avec la diligence nécessaire. Un papier, un crayon : prendre des notes de nos réflexions est un bon moyen pour clarifier la situation. Nous avons souvent l'impression que nos réflexions sont vastes et complexes jusqu'à ce que nous les couchions sur papier. Mais quand nous les voyons écrites, nous nous rendons compte qu'en réalité nous avons jonglé longuement avec quelques bribes de réflexions. Le problème lui-même qui nous préoccupait n'apparaît pas toujours aussi complexe que nous l'avions imaginé. Il s'énonce en deux lignes. Par ailleurs, dès lors, les solutions, elles, nous apparaissent plus évidentes. Ainsi l'insomnie est efficace et le sommeil, facile. 

Je considère la peur derrière mes préoccupations, elles ne sont qu'un symptôme. Connaissant mes peurs, il me devient alors possible d'ajuster mes comportements et mes actions à la situation.